388 VARIANTES DE BRUÏUS.
Page.3o7, vers 14. — Dans les éditions de 1731 et 1736, il y a : A la fille des rois doivent leur liberlc…
T L I, I, 1 E.
Je trahirais le roi qui m’a donné la vie ?
TITUS.
th ! dois-je écouter moins mou sang et ma patrie ?
T L L L I E.
L’amour doit donc se taire, et sans plus m’avilir, Pour un ingrat…
Et la scène suivante commençait ainsi :
Madame, il est temps do partir. (B.)
Page 363, acte IV. — Dans les éditions de 1731 et I73G cet acte commence ainsi :
SCÈNE I. TULLIE, ALGIXE.
TUL LIE.
Laisse-moi. Je ne veux lui parler, ni Tentendre ; A des affronts nouveaux faut-il cncor m’attendre ? Faut-il voir le cruel allumer tour à tour Le flambeau de la haine, et celui de l’amour ? De cjuel saisissement je demeure frappée ? Ministre dangereux, pourquoi m’as-tu trompée ? Et lorsqu’un prompt départ allait m’en séparer, Pourquoi pour mon malheur l’as-tu pu différer ?
A L G I N E.
On vous attend, madame.
TIILI, lE.
Et je demeure encore ! Et je ne puis quitter un séjour que j’abhorre ! De mes lâches regrets je me sens consumer ; Pour qui ? pour un ingrat qui rougit de m’aimer. Malheureuse ! est-ce à toi d’éclater en murmures ? Tu méritas trop bien ta honte et tes injures, Quand, du pur sang des rois trahissant la splendeur, D’un sujet révolté l’amour fit ton vainqueur. Tu vois comme il me traite ; il ne m’a point suivie. Fier de ses attentats, et plein de sa patrie, Le cruel s’applaudit de sa fausse vertu.
A LOI NE.
Plus que vous ne pensez Titus est combattu ; Ainsi que votre amour il ressent vos alarmes ; Je l’ai vu retenir et répandre des larmes. Vous-même, contre vous, ti’inoin de ses efforts, Vous devriez, madame, excuser ses remords ; Ils sont dignes de vous ; son cœur noble et sincère. Imitant vos vertus, no peut trahir son père. Que dis-je ? vous savez par quels affreux serments