VAIUANTKS I)K HIUTUS. 389
Rome à ses intérêts encliaîno ses enfants. Ce matin, dans ces lieux, Titu^ jurait encore Une liainc éternelle à ce sang qu’il adore : Que |>eut faire, après tout, son cœur désespère ?
T U I, L I E.
M’obéir, il n’a point de devoir plus sacré. Quoi donc, tant de Romains, Tibérinus son frère. Briguent de me venger, sans espoir de me plaire ; Et lui… dirai-je, bêlas ! lui si cher à mes yeux, Lui sans qui désormais le jour m’est odieux, Après que mon devoir, après que sa tendresse, A cet excès d’amour ont conduit ma faiblesse, Lui me trahir ?
ALGINE.
Au fond de son cœur agité. Vous l’emportez sur Home, et sur la liberté.
TULLIE.
Ah ! liberté coupable, et vertu de rebelle ! Ah ! plus cruel amant que citoyen fidèle ! N’attendons plus, partons, si je puis, sans regret. Je ne sais quelle horreur m’épouvante en secret. Peut-être ma terreur est injuste et frivole ; Mais je vois en tremblant cet affreux Capitole ; Je crains pour Titus même ; et Brutus à mes yeux Parait un dieu terrible, armé contre nous deux ; J’aime, je crains, je pleure : et tout mon cœur s’égare ; Allons…
SCÈXE II.
TULLIE, ALGI.XE, TITUS.
TITCS.
Non, demeurez ; daignez encor…
Tl LLIE.
Barbare, Veux-tu par tes discours…
TITUS.
Ah ! dans ce jour afifrcux.
Voyez dans le texte la scène m. page 363. B.)
Page 363. vers 12. — Éditions de 1738 à 1746.
J’attendais un destin plus digne et plus heureux.
Page 379, vers 26. — Je suis ici le texte de toutes les éditions publiées du vivant de l’auteur. Les éditeurs de Kehl sont les premiers qui aient mis :
Que ton sang à mes yeux rendait encor plus beaux I (B.)
FIN DES VARIANTES DE BRLTUS.