Oui, et surtout aux étranges gens, monseigneur.
Ne gratte-t-on pas à la porte ?
Oui, monseigneur.
C’est sans doute celle à qui j’ai tourné la tête : je vous avoue que j’ai quelque curiosité de la voir.
Scène IV.
avec une canne à bec de corbin,
un habillement de vieille, et une petite voix glapissante.
C’est sans doute elle qui se cache dans ses coiffes.
C’est donc ici la maison du président Bodin ?
Oui, la vieille, c’est la maison du président Bodin ; mais c’est ici chez monsieur le comte.
Ah ! mon petit comte, vois-tu, il faut que tu secoures ici une pauvre affligée.
Madame, souffrez qu’à vos genoux…
Non, mon cher enfant, c’est à moi de me jeter aux tiens.
Elle a raison… Ah ! qu’elle est laide ! eh bien ! madame, c’est donc vous qui avez bien voulu me faire des avances si solides, et qui…
Oui, mon ami, je te fais toutes les avances. Est-il bien vrai que mon petit traître est dans la maison ?
Quoi ! madame ! quel traître ? de qui me parlez-vous ? est-ce de moi ?
Mon traître, mon petit traître, mon petit mari : on dit qu’il est ici.