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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/523

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ACTl- : V, SGÈNli VII. o03

HKKMOGIDK.

Ton parricide.

ALCMÉON.

Ou’oii siispciido sa inorl… Arrête, éclaiiris-inoi, Kiiiiciiii (le mon saii.u…

IIKUMOGIDE.

Je le suis moins que toi. \ a, je te crois son fils, et ce nom doit me ])laire ; .le suis vengé : tu viens d’assassiner ta mère.

ALCMÉON.

Monstre !

HERMOGIDE,

Tourne les yeux : je triomphe, je voi Que vous êtes tous deux plus k plaindre que moi. Je n’ai plus qu’à mourir.

(On remmène.)

SCÈNE VII.

ALCMI-OX. tRlPIIVLE. TllKANDRE. ZÉLOXIDE.

SUITE DE LA REINE, LE CIICEUR. ALCMÉOX.

Ah ! grands dieux ! quelle rage

(Il aperçoit Ériphyle.)

Malheureux !… quel ohjet 1… que vois-je !

ÉRIPHYLE, soutenue par ses femmes.

Ton ouvrage. Ma main, ma faihle main volait à ton secours : Je voulais te défendre, et tu tranches mes jours.

ALCMÉOX.

Qui ! moi ! j’aurais sur vous porté mon hras impie ! _Aloi ! qui pour vous cent fois aurais donné ma vie ! Ma mère ! ^ ous mourez !

P^RIPHYLE.

Je vois à ta douleur Que les dieux malgré toi conduisaient ta fureur. Du crime de ton hras ton cœur n’est pas complice ; Ils égaraient tes sens pour liàter mon supplice. Je te pardonne…

ALCMÉO.N,

Ah : dieux !