VARIAMES IJÉIUI’IIVLE. 509
Hcrmogidc bientôt…
En IPHYLK.
Quel nom prononces-tu, etc. ?
Deux des vers de cette version [scène i"") se retrouvent ii peu i)rés diins Mérope, acte IV. scène T"’ :
Je croirais que ses yeux ont pénétre l’abîme Où dans l’impunité s’était caché mon crime.
Dans la même scène T’ A’ Ériphjle. suivant une autre version, après le vers : Je mourrai salisfail si vous êtes vengé, on lisait :
Qu’avec étonnement cependant je contemple Les couronnes de fleurs dont vous parez le temple ! La publique allégresse ici parle à mes yeux Du bonheur de la terre et des faveurs des dieux.
LE GRA.ND-PRÉTRE.
La Grèce ainsi l’ordonne ; et voici la journée Que, pour ce nouveau choix, elle a déterminée. Hermogide et les rois d’Élide et de Pylos Qui briguaient cet hymen et désolaient Argos, Suspendant aujourd’hui leur discorde et leur haine. Ont remis leiu’s destins à la voix de la reine : Elle doit eu ce lieu disposer de sa foi, Se choisir uu époux et nous donner un roi.
THÉ ANDRE.
O ciel ! souffririez-vous que le ti-aître Hermogide Reçût ce nob’.e prix d’un si lâche homicide ?
LE GRAND-PRÊTRE.
La reine hésite encore, et craint da déclarer Celui que de son choix elle veut honorer. Mais quel que soit enfin le dessein d’Ériphylc, Les temps sont accomplis : son choix est inutile.
T H É A X D B E.
Pour un hymen, gi-auds dieux ! quel étrange appareil !
Ce matin, devançant le retour du soleil,
J"ai vu dans ce palais la garde redoublée ;
La reine était en pleurs, interdite, troublée ;
Dans son appartement elle n’osait rentrer ;
Une secrète horreur semblait la pénétrer ;
Elle invoquait les dieux et, tremblante, éperdue,
De son premier époux embrassait la statue.
Enfin, dans la scène m. au lieu des vers 5, 6, 7 et 8 des variantes, une autre version présente ceux-ci :
Vous êtes libre enfin.
ÉRIPHTLE.
La liberté, la paix, Dans mon cœur déchiré ne rentreront jamais.
ZÉLOMDE.
Aujourd’hui cependant, maîtresse de vous-même,