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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/530

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VARIANTES D’ÉRIIMIYLE.

Vous pouvez disposer de vous, du diadème. Songez…

l’iiiïe 465, vers 26 :

ZÉLOMOE.

Quoi vous ! de quels forfaits seriez-vous donc coupable ?

É R I I> H Y I. F,

Je n’ai pu jusqu’ici t’a vouer tant d’iiorrours.

Les mallieureux sans peine exilaient leurs douleurs ;

Mais, hélas ! qu’il en coûte à déclarer sa honte !

ZÉI.OMDE.

Une douleur injuste, an vain eflVoi vous dompte ; La vertu la plus pure eut toujours tous vos soins : Votre cœur n’aime qu’elle.

ÉUIPHYt.E.

11 le voudrait du moins. Tu n’étais pas à moi loi-squ’un triste hyménée Au sage Amphiaraiis unit ma destinée.

ZÉLOMDE.

Vous sortiez de l’enfance, etc.

Dans Hrutus (acte II. scène i’"'. Tiliis dil à Messala :

On confie aisément des malheurs qu’on surmonte ; Mais qu’il est accablant do parler de sa honte !

Paii ; e 466, vers 17. — Après co vers, une version présente ceux (|ii(’ \ oiei :

D’un autre hymen alors on m’imposa la loi ;

On demanda mon cœur, il n’était plus à moi.

Il fallut étouffer ma passion naissante.

D’autant plus forte en moi qu’elle était innocente,

Que la main de mon père avait formé nos nœuds.

Que mon sort en changeant ne changea point mes feux ;

Et qu’enfin le devoir, armé pour me contraindre,

Les ayaut allumés, eut peine à les éteindre.

Cependant tu le sais, Athènes, Sparte, Argos,

Envoyèrent à Thèbe un peuple de héros.

Mon époux y courut ; le jaloux Hermogide

S’éloigna sur ses pas des champs de l’Argolide ;

Je reçus ses adieux : ô funestes moments.

Cause de mes malheurs, source de mes tourments !

Je crus pouvoir lui dire, en mon désordre extrême,

Que je serais à lui si j’étais à moi-même.

J’en dis trop, Zélonide, et faible que je suis.

Mes yeux mouillés de pleurs expliquaient mes (>nnuis.

Do mes soupirs honteux je ne fus pas maîtresse ;

Même en le condanmant je flattais sa tendrosse.

J’avouais ma défaite…

Dans une auli’e version on lit :

Amphiaraiis parut et changea mon destin : Il obtint de mon père et l’empire et ma main. Il régna : je l’armai do co fer redoutable. Du fer sacré des rois dont une main couj^alilc