Aller au contenu

Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/535

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

VARIANTES D’ÉIM I’ II VI.K. r,l5

Pai ; c 474, vers 4. — Après ce vers, on lisait dans une copie :

On ne s"ctonnc point quo l’houroux Hormogide L’emporte sur les rois de Pylos et d’Klidc : Il est du sang des dieux et de nos premiers rois. Puisse-t-il mériter l’honneur de votre choix ! Ce choix sans doute…

Page 473, vers 9 :

Jours trop infortunés, vous ne fûtes remplis Qu’à pleurer mon époux, qu’à regretter mon fils ! Leur souvenir fatal a toutes mes tendresses.

  • Malheureuse ! est-ce à toi d’éprouver des faiblesses ?

Pénétré de remords, etc.

Ibid., vers \o :

Pourquoi donc à son nom redoublez-vous vos plaintes ? Pardonnez à mon zèle, et permettez mes craintes. Songez que si l’amour décidait aujourd’hui…

Ibid., vers 20 :

L’amour n’est pas si pur, l’amour n’est pas si tondre.

Non, plus je m’examine, et plus j’ose approuver

Les sentiments secrets qui m’ont su captiver.

  • Ce n’est point par les yeux que mon âme est vaincue :
  • Ne crains pas qu’à ce point de mon rang descendue,

’Écoutant de mes sens le charme empoisonneur,

’ Je donne à la beauté le prix do la valeur.

Je chéris sa vertu, j’aime ce que j’admire.

ZÉLOMDE.

Ah ! dieux ! oseriez-vous le nommer à l’empire ? Préférer à des rois un simple citoyen ? Déshonorer le trône ?

ÉRIPHYLE.

Il en est le soutien. Et le sang dont il est fùt-il plus vil encore, Je ne vois point de rang qu’Alcméon déshonore. En de si pures mains ce sceptre enfin remis Deviendrait respectable à nos dieux ennemis. Mais une loi plus sainte et m’éclaire et me guide : Je chéris Alcméon, je déteste Hermogide ; Et je vais rejeter, en ce funeste jour, Les conseils de la haine et la voix de l’amour. Nature, etc.

Page 477. vers 7. — Ce vers et les trois qui le suivent sont, dans une copie, remplacés par ceux-ci :

Devons-nous redouter un fantôme odieux ? Vivant, je l’ai vaincu : mort, est-il dangereux ? D’un œil indifférent voyons ces vains prodiges. Que peuvent conti’e nous les morts et leurs prestiges ?