Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/541

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\ A III A. NT K s D’KIUI’IIVI.K. ; j21

K r, 1 1’ II V I. E.

.Mais I ninniont mourut-il ? où pordit-il ! a vie ? Eu qui^l temps ?

ALCMKO\.

C’est ici qu’elle lui fut ravie, Apn’s qu’auK champs thcbains le céleste courroux.

l’ago 494. vers 7 :

Qu’où m’enleva, dit-on. l’auteur de ma naissance, Au pied de ce palais, etc.

Ibid., vers 18 :

Lu prêtre de ces lieux sauva mes destinées.

Ibid., vers 20 :

Théandre m’cleva ; le reste vous est dû. J’osai trop m’clever, et je me suis perdu.

Ibid.j, vers 24 :

Qu’on cherche le grand-prêtre. Hélas ! déjà les dieux, Soit pitié, soit courroux, l’amènent à mes jeux.

SCEXE IV’.

ÉIUPHYLE, ALCMÉON, LE G R A.ND-Pr.ÈÏP.E, une épée à lamain.

LE GP. AND-PRÉTBE, à Alcméon.

L’heure vient, armez-vous, recevez cette épée ; Jadis^ de votre sang un traître l’a trempée. Allez, vengez Argos,-Amphiaraûs, et vous.

ÉRIPHYLE.

Que vois-je ? c’est le fer que portait mon époux, Le fer que lui ravit le barbare Hermogide. Tout me retrace ici le crime et l’homicide ; La force m’abandonne à cet objet affreux. Parle : qui t’a remis ce dépôt malheureux ? ■ Quel dieu te la donné ?

LE GliAND-PP. ÊTRE.

Le dieu de la vengeance.

(A Alcméon. » V’oici ce même fer qui frappa votre enfance. Qu’un cruel, malgré lui ministre du destin. Troublé par ses forfaits, laissa dans votre sein. Ce dieu qui dans le crime effraya cet impie. Qui fit trembler sa main, qui sauva votre vie, Qui commande au trépas, ouvre et ferme le flanc, Venge un meurtre par l’autre, et le sang par le sang,

l. C’est ainsi que celte scène est intitulée dans l’édition de 1~~9^ parce qu’on n’avait pas noté comme scènes l’apparition de l’ombre d’Ajnphiaraûs, ni sa disparition. (.B.)