Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/542

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VARIANTES D’ÉRIPHYLE.

M’ordonna de garder co fer toujours funeste Jusqu’à l’instant marqué par le courroux céleste. La voix, l’affreuse voix qui vient de vous parler Me conduit devant vous pour vous faire trembler.

KR IPHYL E.

Achève : romps le voile ; cdaircis le mystère. Son père, cet esclave ?…

LE GRAND-PRÊTRE.

Il n’était point son père ; Un sang plus noble crie.

ÉRIPHYI.E.

Ah ! seigneur ! ah ! mon roi ! Fils d’un héros…

ALCMÉON.

Quels noms vous prodiguez pour moi ÉRIPHVLE, se jetant entre les bras de Zélonide. Je ne puis achever ; je me meurs, Zélonide. LE GRAND-PRÊTRE, à Alcméon, en lui donnant l’épée. Je laisse entre vos mains ce glaive parricide : C’est un don dangereux ; puisse-t-il désormais Ne point servir, grands dieux, à de nouveaux forfaits !

SCENE V.

ALCMÉON, ÉRIPHYLE.

ÉR 1 PIIYLR.

Eh Ijien ! no tarde plus, etc.

Piige 495, VOIS 13 :

C’est toi qui fus frappé par les mains d’Hermogide ; C’est toi qui m’es rendu, mais pour le parricide.

Page 497, acte V. — Le cinquième acte de la présente édition est tout différent de l’ancienne version ; voici, en variante, l’acte entier de lanciea texte :

ACTE CINQUIÈME.

SCENE I.

ALCMÉON, THÊANDHE, POLÉMOX. soldats.

A L G M K O X.

Vous trahirai-je en tout, ù cendres de mon père ! Quoi ! ce fier Hormogide a trompé ma colère ! Quoi ! la nuit nous sépare, et ce monstre odieux Partage enoor l’armée, et ce peuple, et les dieux ! Retranché dans ce temple, aux autels qu’il profane,