Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/550

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§30 VARIANTES DÉRIPIIVLE.

Je péris par ta main ; ton cœur n’est pas complice. Les dieux t’ont aveuglé pour hâter mon supplice. Je meurs contenic… approche… après tant d’attentats Laisse-moi la douceur d’expirer dans tes bras. (Àlcraéon se jotte aux genoux d’Ériphyle.) Indigne que je suis du sacré nom de mère, J’ose encor te dicter ma volonté dernière. 11 faut vivre et régner : le fils d’Amphiaraus Doit réparer ma vie à force de vertus. Un moment de faiblesse, et même involontaire, A fait tous mes malheurs, a fait pénr ton père. Souviens-toi des remords qui troublaient mes esprits : "Souviens-toi di ; ta mère… ô mon fils… mon cher fils.. C’en est fait…

ALCMÉON.

Elle expire… impitoyable père’ ! Sois content : j’ai tué ton épouse et ma mère. Viens combler nos forfaits, viens la venger sur moi. Viens t’abreuver du sang que j’ai reçu de toi. Je renonce à ton trône, au jour que je déteste, A tous les miens… ta tombe est tout ce qui me reste. Mânes qui m’entendez ! dieux ! enfers en courroux,

  • Je meurs au sein du crime, innocent malgré vous !

1. Une autre version donne :

LE G R A N D- P R Ê T K E.

La lumière à ses yeux est ravie. Secourez Alcméon ; prenez soin de sa vie ; Que de ce jour affreux l’exemple menaçant Rende son cœur plus juste et son règne plus grand.

FIN DES VARIANTES D ERIPHYLE,