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LETTRE DE M. FORMEY.

Il y a longtemps que je n’ai eu de nouvelles du célèbre professeur Vernet, connu dans tout l’univers par son zèle pour les manuscrits[1]. Son Catéchisme chrétien[2], ainsi que mon Philosophe chrétien[3], et le Journal chrétien[4], sont les trois meilleurs ouvrages dont l’Europe puisse se vanter, depuis les Bigarrures du sieur des Accords[5].

Mais, jusqu’à présent, personne n’a assez approfondi le sens du fameux passage qu’on trouve dans la Vie de Pythagore, par le P. Gretser, dans son vingt-unième volume in-folio. Il s’est totalement trompé sur ce chapitre, comme je le prouve.

Je reçois en ce moment, par le chariot de poste, les dix-huit tomes de la Théologie de notre illustre ami M. Onekre. J’en rendrai compte dans mon prochain journal. Il y a des souscripteurs qui me doivent plus de six mois ; je les prie de me lire et de me payer.

FIN DE LA LETTRE.
  1. Voyez la lettre de Voltaire à d’Alembert, du 29 décembre 1757.
  2. Le Catéchisme familier, de Vernet, est de 1741, in-12 ; son Instruction chrétienne est de 1752, quatre volumes in-8o ; 1756, cinq volumes.
  3. 1750, quatre volumes in-12, réimprimé plusieurs fois.
  4. Voyez, tome X, une note sur la satire intitulée les Deux Siècles.
  5. Tabourot publia ses Bigarrures sous le nom de seigneur des Accords.