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FRAGMENT DES INSTRUCTIONS, ETC.

indignement administrés. Le gouvernement municipal de chaque ville doit seul avoir le soin de ses pauvres et de ses malades. C’est ainsi qu’on en use dans Lyon et dans Amsterdam. Tous ceux que la nature afflige y sont secourus ; tous ceux à qui elle laisse la liberté des membres y sont forcés à un travail utile. Il faut surtout commencer à Lyon par l’administration de l’hôpital pour arriver aux honneurs municipaux de l’Hôtel de Ville : c’est là le grand secret. L’Hôtel de Ville de Paris n’a pas des institutions si sages, il s’en faut beaucoup ; le corps de ville y est ruiné, il est sans pouvoir et sans crédit.

Les hôpitaux de Rome sont riches, mais ils ne semblent destinés que pour recevoir des pèlerins étrangers. C’est un charlatanisme qui attire des gueux d’Espagne, de Bavière, d’Autriche, et qui ne sert qu’à encourager le nombre prodigieux des mendiants d’Italie. Tout respire à Rome l’ostentation et la pauvreté, la superstition et l’arlequinade.

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N. B. Le reste manque.



FIN DU FRAGMENT DES INSTRUCTIONS.