LETTRES
A M. L'ABBÉ F OU CHER
DE l'académie royale des belles- lettres.
��AVIS
POUR LA PRÉSENTE ÉDITION.
Ces trois lettres à Foucher sont placées tantôt dans les .Mélanges, tantôt dans la Correspondance. D'après le plan de notre édition, c'est ici qu'elles doivent être, les unes à la suite des autres.
L. M.
��PREMIERE LETTRES
A Ferney, 30 avril.
Monsieur,
Je suis un homme de lettres, et je n'ai jamais rien publié; ainsi je suis aussi obscur que beaucoup de mes confrères qui ont écrit. Je suis à la campagne depuis quelques années, auprès d'un bon vieillard qui, en son temps, ne laissa pas d'écrire beaucoup, et qui cependant est fort connu. J'ai eu l'honneur de vivre fami- lièrement avec le neveu de feu l'abbé Bazin, qui répondit si poli- ment et si plaisamment- à M. Larcher, ce superbe ennemi de l'abbé Bazin. Permettez que j'aie aussi l'honneur de vous répondre.
��1. Celle lettre, imprimée dans le Mercure de juin 1769, page 151, est la pre- mière de celles que Voltaire cite au mot Académie, dans ses Questions sur l'En- cijclopédie; voyez tome XVII, pages 52-03.
2. Voyez, tome XXVI, page 307, la Défense de mon oncle.
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