78 LE DUC D’ALENÇOX.
m : \ioi r, s. Tu lais ](’ mallieiir do ma \Iq ; Jo voudrais (lu’jiujoui’d'liui ta uiaiu nie VvC\t ravie.
l.K Dl c.
De nos ti()ul)los civils ([uol effet malheureux !
NEMOURS.
Les troubles de mon cœur sont encor plus aflVeux.
LE DLC.
J’eusse aimé contre un autre à montrer mon courage : Hélas ! que je te plains !
NEMOURS.
Je te plains davantage De liaïr ton i)ays, de trahir sans remords Et le roi (jui t’aimait, et le sang dont tu sors.
LE DUC.
Arrête, épargne-moi l’infâme nom de traître ! A cet indigne mot je m’oublierais peut-être. Non, mon frère, jamais je n’ai moins mérité Ce reproche odieux de l’inlidclité. Je suis près de donner à nos tristes provinces, A la France sanglante, au reste de nos princes, L’exemple auguste et saint de la réunion. Après l’avoir (Ioihk’ de la division.
NEMOURS.
Toi ! tu pourrais…
LE DUC.
Ce jour, qui semble si funeste. Des feux de la discorde éteindra ce qui reste.
NEMOURS.
Ce jour est trop horrible !
LE DUC.
II va com])ler mes vœux.
NEMOURS.
Comment ?
LE DUC.
Tout est changé, ton frère est trop heureux.
NEMOURS.
Je te crois ; on disait que d’un amour extrême.
Violent, effréné (car c’est ainsi qu’on aime),
Ton cœur depuis trois mois s’occupait tout entier ?
LE DUC.
J’aime, oui, la renommée a j)u le i)ul)lier ;