ACTE OUATUIÈMF..
SCENE I.
YAMIR, AMÉLIE, É.MAH.
AMF^LIE.
Qiiollo suilo, grand Dieu, d’afTrcuses destinées ! Quel tissu de douleurs Tune à l’autre enchaînées ! Un orage inii)révu ni’onKne à votre amour ; Un orage nous joint ; et, dans le même jour, Quand je vous suis rendue, un autre nous sépare ! \ amir, frère adoré d’un frère trop j)ar])are, Vous le voulez, Vamir ; je pars, et vous restez !
VAiMIR.
Voyez par quels liens mes pas sont arrêtés.
- Au pouvoir d’un rival ma parole me livre :
- Je peux mourir pour vous, et je ne peux vous suivre,
AMÉLIE.
Nous l’osfdes combattre, et vous n’osez le fuir !
VAMIR.
L’iionueur est mon tyran ; je lui dois obéir. Profitez du tumulte où la ville est livrée ; La retraite à vos pas déjà semble assurée ; On vous attend ; le ciel a calmé son courroux. Espérez…
AMÉLIE.
Eh ! que puis-je espérer loin de vous ?
VAMIR,
Ce n’est qu’un jour.
AMÉLIE.
Ce jour est un siècle funeste. Rendez vains mes soupçons, ciel vengeur que j’atteste !