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ACTE IV, SCÈNE V. 235
SCÈNE IV.
LE DUC, AMÉLIE. LISOIS.
AMÉLIE, à Lisois.
- Ali ! je n’attends plus rien que de votre justice :
- Lisois, contre un cruel osez me secourir.
LE DlC.
- (iarde-toi de l’entendre, ou tu vas me trahir.
AMÉLIE.
- .ratteste ici le ciel…
LE DUC.
Éloignez de ma vue.
- Amis… délivrez-moi de l’objet qui me tue.
AMÉLIE.
- \a, tyran, c’en est trop : va, dans mon désespoir
- .rai combattu l’horreur que je sens à te voir.
- J’ai cru, malgré ta rage à ce point emportée,
- Qu’une femme du moins en serait respectée :
- L’amour adoucit tout, hors ton barbare cœur ;
- Tigre, je t’abandonne à toute ta fureur.
- Dans ton féroce amour immole tes victimes ;
- Compte dès ce moment ma mort parmi tes crimes :
■Mais compte encor la tienne. Un vengeur va venir :
- Par ton juste supplice il va tous nous unir.
- Tombe avec tes remparts, tombe, et péris sans gloire ;
- Meurs, et que l’avenir ])rodigue à ta mémoire,
- A tes feux, à ton nom, justement abhorrés,
- La haine et le mépris que tu m’as inspirés !
SCENE Y.
LE DL’C, LISOIS.
LE DUC.
- Oui, cruelle ennemie, et plus que moi farouche,
- Oui, j’accepte l’arrêt prononcé par ta bouche.