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ACTE III, SCENE Vil. ^ 353

SCÈNE VI.

DOLAHELLA, homains.

DOLABELLA.

Chers citoyens, quel héros, quel courage De la terre et de vous méritait mieux l’hommap^e ? Joignez vos vœux aux miens, peuples ({ui l’admirez ; Confirmez les honneurs (|ui lui sont préparés ; Vivez pour le servir, mourez pour le défendre… Quelles clameurs, ô ciel ! (juels cris se l’ont entendre !

LES CONJL’HÉS, derrière lo théâtre.

Meurs, expire, tyran ! Courage, Cassius !

DOLABELLA.

Ah ! courons le sauver.

SGÈxNE VU.

CASSIUS, un poignard A la main ; DOLABELLA, nOMAIN’S. CASSIUS.

C’en est fait, il n’est plus.

DOLABELLA.

Peuples, secondez-moi ; frappons, perçons ce traître.

CASSIUS.

Peui)les, imitez-moi, vous n’avez ])lus de maître*. Nation de héros, vainc^ueurs de l’univers, Vive la liberté ! ma main brise vos fers.

DOLABELLA,

Vous trahissez, Romains, le sang de ce grand homme ?

CASSIUS.

J’ai tué mon ami pour le salut de Rome ! Il vous asservit tous, son sang est répandu. Est-il quelqu’un de vous de si peu de vertu,

1. Ici commence la variante de Goliior. Voyez page 361.

Théâtre. II. 23