Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/500

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490 L’ENFANT PRODIGUE.

C’est un mairlir que je veux accepter ; Viens, à ma l’eninie il faut te présenter,

KL’ l’ m’ ; M ON l’ILS,

A votre femme ?

riEIlENFAT,

Oui, oui, je me marie.

EL-PHÉ.MON FILS.

Quand ?

FIERENFAÏ.

Dès ce soir,

EUPHÉMON FILS,

Ciel ! ,,, Monsieur, je vous prie, De cet objet vous f-tes donc charmé ?

FIEHENFAT,

Oui,

EUPHÉMON FILS.

Monsieur.,.

FIERENFAT,

Hem !

EUPHÉMON FILS,

En seriez-vous aimé ?

FIERENFAT,

Oui. Vous semblez bien curieux, mon drôle !

EUPHÉMON FILS,

Que je voudrais lui couper la parole. Et le punir de son trop de bonheur !

FIERENFAT,

Qu’est-ce qu’il dit ?

JASMIN,

Il dit que de grand cœur Il voudrait bien vous ressembler et plaire,

FIERENFAT,

Eh ! je le crois : mon homme est téméraire, Çà, qu’on me suive, et qu’on soit diUgent, Sobre, frugal, soigneux, adroit, prudent. Respectueux ; allons, La Fleur, La Brie, Venez, faquins.

EUPHÉMON FILS,

Il me ])rend une envie, C’est d’afful^ler sa face de palais, A poing fermé, de deux larges soufflets.