ACTE III, SCi-NE VI. 489
SCÈNE VI.
EUl’llÉMO.X FILS, FIEKEMAT, JAS.MIX.
JASMIN.
^ oilà, je crois, ce président si sage.
EUPHKMO.N FILS.
Lui ? je n’avais jamais vu son visage. Quoi ! c’est donc lui, mon frère, mon rival ?
FIEUENFAT.
En vérité, cela ne va pas mal :
J"ai tant pressé, tant sermonné mon père,
Que malgré lui nous finissons l’affaire.
(En voyant Jasmin.)
OÙ sont ces gens qui voulaient me servir ?
JASMIX.
C’est nous, monsieur ; nous venions nous offrir Très-humblement.
FIERENFAT.
Qui de vous deux sait lire ?
JASMIN.
C’est lui, monsieur.
FIERENFAT.
11 sait sans doute écrire ?
JASMIN,
Oh ! oui, monsieur, déchiffrer, calculer.
FIERENFAT.
Mais il devrait savoir aussi parler.
JASMIN.
Il est timide, et sort de maladie,
FIERENFAT,
Il a pourtant la mine assez hardie ; Il me paraît qu’il sent assez son bien. Combien veux-tu gagner de gages ?
EUPHÉMON FILS.
I^ien.
JASMIN.
Oh ! nous avons, monsieur, l’àine héroïque.
FIERENFAT.
A ce prix-là, viens, sois mon domestique ;