Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome3.djvu/517

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ACTE CINQUIÈME.

SCENE I.

LISE, MARTHE.

LISE.

Ah ! je me sauve à peine entre tes bras : Que de danger ! quel liorrible embarras ! Faut-il qu’une ùme aussi tendre, aussi pure, D’un tel soupçon souffre un moment l’injure ! Cher Enphémon, clier et funeste amant. Es-tu donc né pour faire mon tourment ? A ton départ tu m’arrachas la vie, Et ton retour m’expose à l’infamie.

(A Marthe.)

Prends garde au moins, car on cherche partout

MARTHE.

J’ai mis, je crois, tous mes chercheurs à hoiit, Nous Ju’averons le grelle et l’écritoire ; Certains recoins, chez moi, dans mon armoire. Pour mon usage en secret pratiqués. Par ces furets ne sont point remarqués : Là, votre amant se tapit, se dérobe Aux yeux hagards des noirs pédants en robe : Je les ai tous fait courir comme il faut, Et de ces chiens la meute est en défaut.

SCENE II.

LISE, MARTHE, JASMI.N.

LISE.

Eh bien ! Jasmin, qu"a-t-on fait ?