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ACTE PREMIER
Scène I.
ZOÏLIN, une gazette à la main, se promenant dans l’antichambre d’Hortense.
Que ces gazettes-là sont des choses cruelles !
J’y vois presque toujours d’affligeantes nouvelles.
A de plats écrivains l’on donne pension,
A Valère un emploi, des honneurs à Damon ;
Le petit monsieur Pince est de l’Académie ;
A la riche Chloé Dalinval se marie.
De parvenir comme eux n’aurais-je aucun moyen ?
Fortune bizarre ! ils ont tout, et moi rien.
Aujourd’hui le mérite à cent dégoûts s’expose.
Autrefois, au bon temps, c’était tout autre chose…
Voyons, tâchons d’entrer [1].
Scène 2
ZOÏLIN, LA FLEUR, sortant de l’appartement d’Hortense.
ZOÏLIN.
Bonjour, monsieur La Fleur,
Puis-je vous demander si j’obtiendrai l’honneur
- ↑ Comparez la première scène de l’Écossaise.