Je ne me croyais pas, ma foi, si dangereux.
Tu l’es. Adioii, te dis-jo, et fais ce (fiio jo veux.
(Il sort.)
Scène X.
Oh cà, mon cher enfant, à quand le mariage ?
Avec qui ?
Comment donc, votre cœur tendre et sage
N’est pas tout résolu de me donner sa foi,
Avec un bon contrat qui vous soumette à moi ?
Et sur quoi fondez-vous cette plaisante idée ?
Sur l’aveu dont cent fois vous m’avez excédée,
Sur l’amour, sur l’honneur qui vous tient engagé !
Oh ! tout cela, ma mie, est, ma foi, bien changé !
Bien changé ! comment donc ?
Oui, c’est tout autre chose.
Lorsqu’au jour du grand monde un jeune homme s’expose [1].
Il faut, pour débuter, aimer quelque beauté
Un pou sur le retour, riche, et de qualité.
Seriez-vous à l’instant devenu fou !
La belle,
Quelquefois, par hasard, perdez-vous la cervelle ?
Apprenti petit-maître, oubliez-vous souvent
Vos serments, votre honneur, et votre engagement ?
- ↑ C’est la répétition de ce qu’a dit Zoïlin dans la scène viii, voyez page 532.