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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome31.djvu/429

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REMARQUES SUR POMPÉE

��TRAGÉDIE REPRÉSENTÉE EN lG4il.

��REMERCIEMENT DE P. CORNEILLE

A M. LE CARDINAL MAZARIN.

Vers 1. Non, tu n'es point ingrate, ô maîtresse du monde. Qui de ce grand pouvoir sur la terre et sur l'onde, Malgré l'effort des temps, retiens sur nos autels Le souverain empire et des droits immortels.

Sur la terre et sur Vomie est devenu, comme on l'a déjà remarqué-, un lieu commun quil n'est plus permis d'employer.

Vers 5. Si de tes vieux héros j'aime encor la mémoire. Tu relèves mon nom sur l'aile de leur gloire.

On dirait bien sur Vaile de la Gloire, parce que la gloire est personnifiée; mais leur gloire ne peut l'être.

Vers 9. C'est toi, grand cardinal, homme au-dessus de l'homme.

Homme au-dessus de l'homme est bien fort pour le cardinal Mazarin. Que dirait-on de plus des Antonins ?

Vers 1 9. Et c'est je ne sais quoi d'abaissement secret,

Où quiconque a du cœur ne consent qu'à regret,

n'est pas français.

Vers 29. Ainsi le grand Auguste autrefois dans la ville Aimoit à prévenir l'attente de Virgile.

��1. Représentée en IGil, imprimée en 16i4. Voltaire parle de quelques vers de cette pièce dans sa Réponse à un académicien. Voyez les Mélanges, année 1704.

2. Page 328, licmarques sur Cinna, acte II, scène i.

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