Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/628

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H18 APPENDICE.

n'esl pas tout à fait hors do règle, je vous serai obligé de la faire répondre par monsieur l'intendant. Ce serait une consolation pour moi de pouvoir finir cette petite affaire avant ma mort.

J'ai l'honneur d'être avec un at lâchement respectueux, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

V OLT A I R E .

��17. — A M. MANUEL,

INTENDANT GÉNÉRAL DE I. A RÉPUBLIQUE DE DE P. M-:.

Ferney, 24 novembre 177c.

Monsieur, j'ai remis entre les mains de M. de Crassy, gouverneur de la ville de Gex, lieutenant-colonel, etc., la procuralion et le plein pouvoir dont les états de Gex m'ont chargé auprès de vous. Notre pays, affranchi des commis qui le désolaient malgré leurs supérieurs, est délivré aujour- d'hui des obstacles qui gênaient son commerce avec votre illustre répu- blique. Nos états se flattent que vous daignerez, monsieur, affermir cette précieuse liberté dont nous commençons à jouir.

Un homme nommé Rose, ci-devant soldat dans la légion de Condé, el actuellement garde-magasin dans les ateliers du sieur Racle, architecte, a abusé, monsieur, de votre générosité en se disant chargé de négocier avec vous. Nos états, qui le désavouent, veulent bien m'autoriser à recevoir vos ordres. Je suis prêt d'exécuter ceux que vous me donnerez. C'est au nom de la province que j'agis, et c'est en son nom que je remplirai toutes les conditions qui me seront prescrites.

Je suis avec respect, monsieur, votre très-humble et très-obéissant

serviteur.

Voltaire,

Gentilhomme ordinaire de la chambre du roi.

��XI

LETTRES A LA PRINCESSE DASCHKOFF '

Ferney, jeudi 9 mai 1771.

Le vieillard de Ferney, devenu presque aveugle et accablé d'infirmités, se serait hâté de se jeter aux pieds de la princesse Daschkoff si le fâcheux

1. Mémoires de la princesse DasclikofJ', t. III, pages 247-219. Paris, 185'.», in-18.

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