Si tu me condamne à périr.
Il faut absolument dire : Si tu me condamnes.
Tel qui n’est plus ne peut souffrir.
Tel signifie toujours, en ce sens, un nombre d’hommes qui fait une chose, tandis qu’un autre ne la fait pas ; mais ici c’est une affaire commune à tous les hommes ; il faut mettre :
Qui n’est plus ne saurait souffrir, etc.
Mon cher abbé, je me recommande à vous pour toutes les choses que j’ai mentionnées dans ma lettre du 18.
Je prie instamment monsieur votre frêre de passer chez Prault, et de s’informer s’il a reçu un billet de moi du 18 ou du 17.
Puisque d’Arnaud est dans un si grand besoin, donnez-lui encore un louis d’or. Je voudrais faire mieux ; mais je trouve qu’en présents il m’en a coûté mille écus cette année.
Je vous prie de me mander si l’on a envoyé une Henriade à M. de Ramsault, et je prie qu’on en envoie une bien reliée à M. Feuillet, maître des eaux et forêts de Saint-Quentin.
Je vous donne toujours quelque peine nouvelle.
Cette lettre et le paquet ci-joint ne vous arriveront que dans, sept ou huit jours, je vous l’adresse par un valet de chambre qui va à Paris. On fait venir la berline que je comptais qui vous amènerait avec mes nièces ; mais nous ne manquerons pas de voitures : il sera plus aisé d’avoir des berlines que le consentement de M. et de Mme de La Popelinière.
Qu’est-ce qu’une Métromanie du maniaque Piron ? On dit que l’aventure de ce Maillard déguisé en Lavigne en fait le nœud ; j’ai peur que cela ne soit point plaisant.