En réponse à celle du 17, mon cher ami :
1° Tâchez d’avoir le bijou à meilleur marché, sinon je suis obligé de le renvoyer :
2° Je vous supplie d’envoyer trois cents livres à M. Thieriot chez M. de La Popelinière ;
3° Si Laporte s’est trompé dans son premier calcul, comme il me le paraît, voulez-vous bien avoir la bonté de lui donner ses soixante-douze livres ?
4° Mille tendres compliments au Père Brumoi, en lui donnant Mérope ; mais lisez-la auparavant : elle vous édifiera ;
5° J’avais tout juste excepté l’abbé Lenglet, en demandant une Chronologie. Relisez ma lettre : vous verrez qu’il faut une Chronologie qui ne soit ni Lenglet, ni Buffier ;
6° À l’égard des sieurs de Lézeau et d’Auneuil, quelques lettres ne coûtent rien, et, quand on a rempli ses devoirs, on peut avoir recours aux lois ;
7° Je vous prie, sitôt la présente reçue, d’envoyer ces deux lettres ci-jointes, chacune à son adresse. Celle pour M. Hérault se met à la poste ; l’autre, près du Palais-Royal, au suisse de M. d’Argenson. Vale.
Un Savoyard fait cette besogne ; mais il faut un homme sûr, et qui ne dise point d’où il vient.
Ce sont lettres qui ne peuvent produire aucun mauvais effet, autrement je ne vous en… ( ? )
Je vous prie, mon cher Berger, de vouloir bien me faire le plaisir<
1° De lire l’incluse ;
2° De la porter secrètement au Père Castel, jésuite ; de ne point lui dire que vous l’avez lue, mais de le prier de la lire avec vous, et, lecture faite, de lui demander la permission de la rendre
- ↑ Édition Courtat.