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CORRESPONDANCE.
ATHAMARE.

Ce père malhHélas ! tâche de désarmer
Ce père malheureux… [Fin conforme au texte.]


Acte III, scène ii :

Sa vertu s’est connue… [12 vers.]
J’obéis. Dieux puissants qui voyez mon outrage,
Secondez mon amour, secondez mon courage.

(Il sort.)

Scène III.

SOZAME.

Eh quoi ! cet ennemi nous poursuivra toujours !
Il vient flétrir ici les derniers de mes jours !

Même scène :

J’ai fait depuis quatre ans… [3 vers 1/2.]

Acte IV, scène v.

ATHAMARE.

D’affliger ta viellesse.....Il m’en coûte
D’affliger ta vieillesse… [5 vers.]

(On a déjà envoyé toutes les corrections du cinquième acte.)

Si M. de Belmont veut que la pièce lui produise quelque chose, il faut qu’Obéide soit touchante et sache pleurer ; qu’Athamare soit jeune, brillant, passionné, emporté ; que les vieillards soient naturels ; qu’Indatire soit naïf, vif et tendre avec Obéide, simple et fier avec son rival. Il faut que les confidents prennent part à l’action. La pièce est très-difficile à jouer. Si M. de Belmont veut faire une nouvelle édition de la pièce, voici l’épître dédicatoire suivant l’édition de Paris. C’est un vieux Scythe qui lui écrit et qui lui fait ses compliments.

6841. — À M. LE COMTE D’AIIGENTAL.
15 avril.

Mon divin ange, battez des ailes plus que jamais, et ne laissez pas à l’infâme cabale un prétexte de dire qu’on n’ose plus rejouer les Scythes. Je suis persuadé que si on annonce cette pièce avec des vers nouveaux répandus dans l’ouvrage, elle attirera un très--