faire tenir incessamment quelque chose d’assez curieux sur l’Inde.
Dieu veuille que ce petit ouvrage vous parvienne.
Je mettrai dans le paquet deux exemplaires : l’un pour vous, monsieur ; l’autre pour M. d’Alembert.
L’inclément Clément n’aura pas beau jeu à désavouer les Clémentines qu’il m’a écrites[1] : j’ai tous les originaux de sa main. Je ne crois pas qu’il y ait d’êtres si méprisables dans le monde que toute cette petite canaille de la littérature. Ils avilissent les belles-lettres autant que vous honorez les sciences.
J’ai vu M. de Garville, mais je ne l’ai point assez vu ; j’étais trop malade. Il m’a paru bien digne de votre amitié.
Ce qu’on vous a dit du capitaine d’Étallonde n’est malheureusement pas vrai ; mais ce qui est assez vraisemblable, c’est qu’il peut venir un jour chez les Welches en grande compagnie.
Agréez, monsieur, les sincères assurances de mon tendre et respectueux attachement. V.
Je reçois, monsieur, votre lettre du 31 juillet. Vous ne me dites rien du gros paquet que je vous adressai, il y a environ quinze jours, sous le couvert de M. de Sartines.
Je vous envoie aujourd’hui un petit paquet sous votre propre et privé nom. Il ne contient qu’un exemplaire Lally et qu’un Morangiès ; mais cela forme une masse assez grosse pour ne pas en hasarder deux. Vous pourrez obtenir d’imprimer ces ouvrages à Paris, si vous l’entreprenez car il me semble que vous venez aisément à bout de ce que vous voulez. En attendant, je continuerai à vous faire des envois chaque poste.
Non-seulement les mémoires de M. de Tolendal sont venus trop tard, mais il n’aurait pas été possible d’en faire usage, en quelque temps qu’on me les eût adressés. Aucun des faits allégués dans ces mémoires n’est prouvé, et dans un tel ouvrage on ne doit parler que les preuves à la main. On parle dans cet écrit d’un doyen des substituts du procureur général ; mais l’opinion de ce substitut est comptée pour rien. C’est aux conclusions du