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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome5.djvu/100

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quence, voulait que les beautés fussent simples : vous trouverez ici cette simplicité, et vous devinerez les beautés de l’original, malgré les défauts de la copie ; vous daignerez vous prêter surtout à quelques usages des anciens Grecs ; ils sont dans les arts vos véritables ancêtres. La France, qui suit leurs traces, ne blâmera point leurs coutumes ; vous devez songer que déjà votre goût, surtout dans les ouvrages dramatiques, sert de modèle aux autres nations. Il suffira un jour, pour être approuvé ailleurs, qu’on dise : Tel était le goût des Français ; c’est ainsi que pensait cette nation illustre. Nous vous demandons votre indulgence pour les mœurs de l’antiquité, au même titre que l’Europe, dans les siècles à venir, rendra justice à vos lumières.