270 VARIANTES DE ROME SAUVÉE.
Page 2I.S, vers 17 :
Allez ; Catilina ne craint point les augures. Etouffez le reproche, et cessez vos murmures ; Ils me percent le cœur, mais ils sont superOus.
1 11 prend sur la t : il)lo le papier qu’il écrivait, et le donne à un soldat qu’il fait apjjrùcher.)
Vous, portez cet écrit au camp de Mullius »
(À un autre.) Vous, courez vers Lecca, dans les murs de Prcneste ; Des vétérans, dans Rome, observez ce qui reste. Allez : je vous joindrai quand il en sera temps ; Songez qui vous servez, et gardez vos serments.
(Les soldats sortent.)
AU RELIE.
Vous me faites frémir ; chaque mot est un crime.
CATILINA.
Croyi’z qu’un prompt succès rendra tout légitime : Que je sers et l’État, et vous, et mes amis.
AU RELIE.
! bUl, vers 21. — Au lieu do ce vers et du suivant, il parait, d’après la
lettre déjà citée, qu’il y avait d’abord :
Ne snis-je qu’une esclave au silence réduite, Par un maître absolu dans le piège conduite ?
Ces deux vers eux-mêmes en l’emphu.aient d’autres, dont un seul est conservé dans la lettre :
Une esclave trop tendre, encor trop peu soumise. (B.)
Ibid.^ vers 26 :
À ce consul sévère, et que Pxomc respecte ; Je le crains ; son génie est au tien trop fatal.
CATILINA.
Ne vous abaissez pas à craindre mon rival ; Allez ; souvenez-vous que vos nobles ancêtres…
Page 220, vers 8 :
C’est ainsi que s’expli([uc un reste de pitié. À l’aspect des faisceaux dont le peuple m’honore, Je sais quel vain dépit vous presse et vous dévore ; Je sais dans quel excès, dans quels égarements, Vous ont i)récipité vos fiers ressentiments. Concurrent malheureux à cette place insigne, Pour me la disputer il en faut être digne. La valeur d’un soldat, le rang de vos aioux….