VARIANTES DE ROME SAUVEE. 277
Que de ces lieux surtout on écarte ses pas :
Je crains de son amour les funestos éclats ;
Ce terrible moment n’est point fait pour les larmes,
Et surtout sa vertu fait naître mes alarmes.
Allez, je vous attends ; César vient, laissez-moi
De ce génie altier tenter encor la foi.
Quelques-uns des vers de la scène premièie se trouvent aussi dans la variante de la page 224, vers 27.
C’est pour les vers 7 et suivanis de la scène première que sont les variantes conservées dans la lettre à d’Argontal, du 8 janvier 1752.
Ce coup prématuré Armerait le sénat qui flotte et qui s’arrête : L’orage au même instant doit fondre sur leur tète. (B.)
Page 228, vers 4 :
Qu’à cet espoir frivole il reste abandonné.
Conjuré sans génie, et soldat intrépide.
Il est fait pour servir sous la main qui le guide.
Page 232, vers 14 :
Quels triomphes encore ont signalé ta vie ? Pour oser dompter Rome, il faut l’avoir servie. Marius a ré^’né : peut-être quelque jour Je pourrai des Romains triompher à mon tour. Mais avant d’obtenir une telle victoire…
Page 233, vers 4 :
Et s’il en est l’appui, qu’il en soit la victime.
Plus César devient grand, moins je dois l’épargner ;
Et je n’ai point d’amis, alors qu’il faut régner.
Sylla, dont il me parle, et qu’il prend pour modèle,
Qu’était-il, après tout, (|u’un général rebelle ?
H avait une armée, et j’en forme aujourd’hui ;
Il m’a fallu créer ce qui s’offrait à lui ;
11 profita des temps, et moi, je les fais naître ;
Il subjugua vingt rois, je vais dompter leur maître.
C’est là mon premier pas : le sénat va périr,
Et César n’aura point le temps de le servir.
Page 235, vers 14. — Au lieu de ce vers et du suivant, on lit dans ’édition de Berlin :
Que, dans le même temps attaqués et vaincus,
Ils tombent sous les coups qu’ils n’auront pas prévus. (B.)
Page 237, vers 8. — C’est le texte de l’édition de Dresde, 1753, que,
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