Elle faisait ce bouquet : et sa vue
Était troublée ; elle était toute émue,
Toute rêveuse, avec un certain air,
Un air, là, qui... peste ! L'on y voit clair.
Blaise, va-t'en... quoi ! J'aurais su lui plaire !
çà, n'allez pas traînasser notre affaire.
Hem ! ...
Vous verrez comme ce terrain-là
Entre mes mains bientôt profitera.
Répondez donc ; pourquoi ne me rien dire ?
Ah ! Mon coeur est trop plein. Je me retire...
Adieu, madame.
Scène III
.
Il l'aime comme un fou,
J'en suis certaine. Et comment donc, par où,
Par quels attraits, par quelle heureuse adresse,
A-t-elle pu me ravir sa tendresse ?
Nanine ! Ô ciel ! Quel choix ! Quelle fureur !
Nanine ! Non ; j'en mourrai de douleur.
Revenant,
Ah ! Vous parlez de Nanine.
Insolente !
Est-il pas vrai que Nanine est charmante ?
Non.
Eh ! Si fait : parlez un peu pour nous,
Protégez Blaise.