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AVERTISSEMENT

DES ÉDITEURS DE L’ÉDITIOxX DE KEHL.

Cette tragédie parut iin|)riinée en ’1763’ ; elle fut jouée à Ferne\ -, et suile théâtre de l’électeur palatin^. M. de Voltaire, alors ài^é de soixante-neut ans, la composa en six jours.

Cesl l’ouvrage de six jours, écrivait-il à un philosophe illustre^, doni il voulait savoir l’opinion sur cette pièce. L’auteur naurail pas dû se reposer le septième, lui répondit son ami. Aussi s’est-il repenti de son ouvrage, répli(|ua M. de Voltaire ; et quelque temps après il renvova la pièce avec beaucoup de corrections.

Olympie a été traduite en italien et jouée èi Venise, sur le théâtre de San-Salvatore, avec un ijrand succès’*.

1. Francfort et Lcipsig, 1763, petit in-8° de viij et 156 pages, que je regarde comme l’édition originale. VAvis de l’Éditeur est signé Colini, et se retrouve dans les éditions de Francfort et Leipsig, 1763, in-8° de 98 et xvj pages : de Genève, 1763, in-S’" de vj et 134 pages ; de Francfort et Leipsig (Paris, Duchesne), in-12 de 92 et xvj pages. Une édition de Paris, veuve Duchesne, 1774, in-S" de 74 pages, contient encore VAvis de Colini, et. présente des variantes qui ont été données, pour la première fois, en 1820, par M. Lequien. (B.)

2. Le 2i mars 1762 : voyez la lettre à Villars, du 25 mars 1762. (B.)

3. Colini, dans son ^D« s (/e l’Éditeur, dit le 30 septembre et le 7 octobre (1762^, et son témoignage me paraît préférable à celui de Voltaire, qui, dans sa lettre à d’Argental, du 23 novembre 1762, donne le 23 septembre pour date de la repré- sentation à Schwetzingen. (B.)

4. D’Alembert ; mais les lettres où se trouvaient les mots rapportés ici ne font pas partie de la correspondance. (B.)

5. J’ai mis au bas du texte les notes de Voltaire imprimées jusqu’ici à la fin do la pièce. « Ces notes sont pour les philosophes », écrivait Voltaire à M""^ de Fontaine, le 8 février 1762. Il avait pris son sujet moins pour faire une tragédie que pour faire un livre de notes à la fin de la pièce, disait-il à d’Alembert (lettre du 25 février 1762). Les additions que j’ai faites à ces notes sont entre deux crochets. Ce signe, moins usité que la parenthèse, par cela même appelle plus l’attention du lecteur. fB.)