Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/174

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* Insensible témoin de cette horrible mort,
* Envieras-tu toujours la douceur de mon sort ?
* De ma félicité si ton grand cœur s’irrite,
* Partage-la, crois-moi, prends ce fer, et m’imite.

Il se tue.

L’Hiérophante

Arrêtez !… Ô saint temple ! Ô Dieu juste et vengeur !
Dans quel palais profane a-t-on vu plus d’horreur !


Antigone

Ainsi donc Alexandre, et sa famille entière,
Successeurs, assassins, tout est cendre et poussière !
Dieux, dont le monde entier éprouve le courroux,
Maîtres des vils humains, pourquoi les formiez-vous ?
Qu’avait fait Statira ? Qu’avait fait Olympie ?
A quoi réservez-vous ma déplorable vie ?