Il faut que je t’embrasse.
Oui, j’en veux faire autant.
Reviens bien vite au moins.
Je revole à l’instant.
Écoute encore un peu, mon cher ami, mon gendre ;
En famille avec toi quels plaisirs je vais prendre !
Je ne puis te quitter… va, mon fils… sois certain
Que ma fille est ta femme.
Oui, tel fut mon dessein.
Tu réponds d’elle !
Oh ! Oui, tout comme de moi-même.
Quel bon ami j’ai là ! Mon Dieu, comme je l’aime !
Scène V
Par ma foi, notre gendre est un charmant garçon.
Oh ! c’est bien élevé. La voisine Ninon
Vous a formé cela ; c’est une dégourdie
Qui sait bien mieux que nous ce que c’est que la vie,
Un grand esprit.
Ah ! ah !
Je voudrais l’égaler ;
Mais sitôt qu’elle parle on n’ose plus parler.
On dit qu’elle entend tout, et même les affaires,
Une bonne caboche !