J’ignore ce qu’on peut leur devoir en effet,
Et cela n’entre point dans l’état mis au net
Des stipulations entre nous énoncées.
Ce sont, vous le savez, des affaires passées ;
Et nous étions d’accord qu’on n’en parlerait plus.
Comment ?
À tout moment cent mille francs perdus !
Ma fille aussi ! sortons de ce franc coupe-gorge
Où chacun me trompait, où ce traître m’égorge.
Et c’est vous, grand nigaud, dont les séductions
M’ont valu mes chagrins, m’ont causé tant d’affronts :
Ma fille payera cher son énorme sottise.
Vous vous trompez.
Voici le moment de la crise.
Mon Dieu, ne sortez point ; restez, mon cher Agnant
Quoi qu’il puisse arriver, tout finira gaîment.
Il faut les adoucir par de bonnes paroles.
Oui, qui ne disent rien… là… des raisons frivoles,
Qu’on croit valoir beaucoup.
Laissez-moi m’expliquer,
Et si dans mes propos un mot peut vous choquer,
N’en faites pas semblant.
Ah ! Vraiment, je n’ai garde.
Que disent-ils de nous ?
Et si je me hasarde
De vous interroger, alors vous répondrez.
Madame, et vous, Gourville, enfin vous apprendrez