Écoutez-moi. Je suis las aujourd’hui
Du train des cours où l’on vit pour autrui ;
Et j’ai pensé, pour vivre à la campagne.
Pour être heureux, qu’il faut une compagne,
J’ai le projet de m’établir ici,
Et je voudrais vous marier aussi.
Très-humble serviteur.
N’est pas de prendre une jeune étourdie.
L’étourderie a du bon.
Un esprit doux plus que de doux attraits.
J’aimerais mieux le dernier.
Les agréments, n’ont rien qui m’intéresse.
Tant pis.
Par un hymen qui soit tout de raison.
Oui, tout d’ennui.
Serait très-propre à former cette chaîne.
Notre Dormène est bien pauvre.
C’est un bonheur si pur, si précieux,
De relever l’indigente noblesse.
De préférer l’honneur à la richesse !
crois que la pièce de M. Le Gouz, écrivait Voltaire, restera au théâtre, et qu’ainsi le nom de philosophe y restera en honneur. Je m’imagine que frère Platon (Diderot) n’en sera pas faché. »