Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome7.djvu/155

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Venir prendre sa mère, à l’autel nous conduire. Il le devait.

IDAS.

Au temple, un devoir plus pressé. De ces devoirs communs, seigneur, l’a dispensé. Vous savez que les dieux sont aux rois plus propices Quand de leurs propres mains ils font les sacrifices. Les rois des Argiens de ce droit sont jaloux.

THYESTE.

Allons donc, chère Érope… À côté d’un époux Suivez, sans vous troubler, une mère adorée. Je ne puis craindre ici l’inimitié d’Atrée ; Engagé trop avant, il ne peut reculer.

Eu OPE.

Pardonne, cher époux, si tu me vois tremhler.

HIPPODAMIE.

Venez, ne tardons plus… Le sang des Pélopides Dans ce jour fortuné n’aura point de perfides.

IDAS.

Non, madame ; au courroux dont il fut possédé Par degrés à mes yeux le calme a succédé. La paix est dans le cœur du redoutable Atrée : Lui-même il veut remplir cotte coupe sacrée Que les prêtres des dieux porteront à l’autel. Où vous prononcerez le serment solennel.

POLÉMOX.

Achevons notre ouvrage ; entrons, la porte s’ouvre, De ce saint appareil la pompe se découvré. Enfin je vois Atrée : il avance à pas lents. Interdit, égaré…

SCÈNE IV.

LES précédents ; atrée, dans lo fond. HIPPODAMIE.

Écoutez nos serments. Dieux qui rendez enfin dans ce jour salutaire

1. Ici on apporte l’autel avec la coupe. La reine, Érope, et Thyeste, se mettent à un des côtés ; Polémon et Idas, en la saluant, se placent de l’autre ; on place la coupe sur la table. On voit venir de loin Atrée, qui s’arrête à l’entrée de la scène. {Note de Voltaire.)

7. — Théâtre. VI. 10