Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome7.djvu/98

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88 SOPIIOMSBE.

Détruits par des tyrans moins funestes que toi.

Avant que Rome tonihc au ^rc do ma furie,

Va nioiirir onhlié, chassé de ta patrie.

Je meurs, mais dans la mienne, et c'est en te bravant;

Le poison «pie j'ai pris dans ce fatal moment

Me délivre à la fois d'un tyran et d'un traître.

Je meurs chéri des miens, ([ui vengeront leur maître :

Va, je ne veux pas même un tomheau de tes mains.

LÉLIE.

Que tous deux sont à plaindre!

SCIPION.

Ils sont morts en Romains. Grands dieux! puissé-je un jour, ayant dompté Carthage, Quitter Home et la vie avec même courage !

��riN DE SOPIIOMSBE.

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