[46] A PROPOS DE LA GUERRE PRÉSENTE EN GRÈCE. 493
Qui VOUS cachaient sous leurs débris ; Reprenez votre éclat antique, Tandis que ropéra-comique Fait les triomphes de Paris.
(( Que des badauds la populace
S'étouffe à des processions,
Que des imposteurs à besace
Président aux convulsions,
Je rirai de cette manie ;
Mais je veux que dans Olympie
Phidias, Pigalle, ou Yulcain,
Fassent admirer à la terre
Les noirs sourcils du dieu mon père.
Et mettent la foudre en sa main.
{( C'est par moi que l'on peut connaître Le monde antique et le nouveau ; Je suis la fille du grand Être, Et je naquis de son cerveau. C'est moi qui conduis Catherine Quand cette étonnante héroïne, Foulant à ses pieds le turban, Réunit Thémis et Bellone, Et rit avec moi, sur son trône. De la Bible, et de l'Alcoran.
« Je dictai V Encyclopédie,
Cet ouvrage qui n'est pas court,
A d'Alembert, que j'étudie,
A mon Diderot, à Jaucourt ;
J'ordonne encore au vieux Voltaire
De percer de sa main légère
Les serpents du sacré vallon ;
Et, puisqu'il m'aime et qu'il me venge,
Il peut écraser dans la fange
Le lourd Nonotte et l'abbé Guion *, »
i. Dans VAnnée littéraire le dernier vers se lit ainsi: C*"*, La B*"*""*, et F*'***; ce qui, d'après le nombre des étoiles, signifie évidemment Coger, La Beaumellc, et Froron. (B.)
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