Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/562

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STANCES.

On est libre en efTet sous (réquital)les lois; Et la félicité, s'il en est dans ce monde, Est d'être en sûreté, dans une paix profonde, Avec de tels amis et le meilleur des rois.

��XXXVIII. STANCES OU QUATRAINS,

POUR TENIR LIEU DE CEUX DE IMDRAC, VUl ONT UN PEU VIEILLI.

Tout annonce d'un Dieu l'éternelle existence; On ne peut le comprendre, on ne peut Tignorer, La voix de l'univers annonce sa puissance, Et la voix de nos cœurs dit qu'il faut l'adorer.

Mortels, tout est pour votre usage; Dieu vous comble de ses présents. Ah ! si vous êtes son image, Soyez comme lui bienfaisants.

Pères, de vos enfants guidez le premier âge ; Ne forcez point leur goût, mais dirigez leurs pas. Étudiez leurs mœurs, leurs talents, leur courage : On conduit la nature, on ne la change pas.

Enfant, crains d'être ingrat ; sois soumis, doux, sincère Obéis si tu veux qu'on t'obéissc an jour. Vois ton Dieu dans ton père ; un Dieu veut ton amour. Que celui qui t'instruit te soit un nouveau père.

Qui s'élève trop s'avilit ;

De la vanité naît la honte.

C'est par l'orgueil qu'on est petit :

On est grand quand on le surmonte.

Fuyez Tindolente Paresse ; C'est la rouille attachée aux plus brillants métaux.

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