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VARIANTES

DU CHANT DOUZIÈME.

��Vers 1 . — Ce fragment, trouvé dans les papiers de l'auteur, paraît être une variante du commencement de ce douzième chant. Il y manque quel- ques vers ^.

Oui, j'ai jurû de ne plus discourir,

De conter net, de bannir la harangue;

Mais quels serments, hclas ! puis-je tenir?

Le tendre Amour est maître de ma langue ;

L'Amour m'inspire, il lui faut obéir.

Ce dieu charmant est venu me sourire

Lorsque ma main n'osait plus l'encenser;

Quand je fuyais ses traits et son empire,

Du haut du ciel il vint me caresser.

« Quoi ! m'a-t-il dit, faut-il que la tristesse

File aujourd'hui la trame de ton jours ?

Quand tu serais dans la froide vieillesse,

Eucor faudrait implorer mon secours :

Mais dans l'été, c'est une ignominie

Que de m'ôter Tempire de ton sort.

Vivre sans moi, c'est être déjà mort :

Laisse-moi donc renouveler ta vie. »

A ce discoui's l'Amour ne s'est tenu.

11 m'a donné la plus belle maîtresse.

Qui tout à coup, par un charme iuconnu,

A dans mon cœur ramené Tallégresse.

De ses faveurs elle enivre mes sens.

Son tendre amour devient l'eau de Jouvence,

Et dans ses bras j'ai trouvé mon printemps.

Je conclus donc, cher lecteur, quand j'y pense,

Qu'on peut aimer au delà de trente ans. (K.)

Vers 58. — Entre ce vers et le suivant, on lit dans un manuscrit : Cher à Tamour encor plus qu'à Cutendi'o.

��Vers 73

��Vers 89

��Allait cherchant les restes de sa proie Qu'on lui ravit lorsqu'il était en joie.

��Il suit des yeux cette espèce empluméc. 1. Ils ont été restitués par M. Louis du Bois: ce sont les SO» et •21«. (R.)

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