Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome9.djvu/409

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VARIANTES

DU TROISIÈiME DISCOURS.

��Vers 9 :

De ses armes toujours prêt i\ se déchirer.

Vers 1 8. — L'auteur a retranché les quatre vers suivants :

Quelle était la raison du magistrat perfide Qui voulait en exil envoyer Aristide? 11 fut, dans son dépit, contraint de l'avouer : <i Je suis las, disait-il, de l'entendre louer. »

  • J'ai vu des courtisans, etc.

\ers 69 :

Un petit monstre noir, peint de rouge et de blanc, Ne doit point censurer ou Venus ou Rohan. Ta rivale est aimée; un bon couplet contre elle Ne peut ni l'enlaidir, ni te rendre plus belle. " Par le fougueux Jurieu, etc.

El dans l'édition 10-4", après ce vers :

'Mais pour siffler Rameau, l'on doit être un Orphée; Il faut être Psyché pour censurer Vénus. Eh! pourquoi censurer? quel triste et vain abus! 'On ne s'embellit point, etc. (K.)

Vers 92. — Voltaire, en désavouant ces vers dans une lettre à Thieriot, reconnaît la ressemblance du portrait de Desfontaines. Il avait d'abord rais :

Est ce vil gazctier.

��Vers 94

��Méprisable eu son goût, détestable en ses mœurs. Médisant acharné, quelle étrange manie Fait aboyer ta voix contre une académie? As-tu, vieux candidat, chez les quarante élus, Approché seulement de l'honneur d'un refus? Hélas! quel est le fruit de tes cris imbéciles? La police est sévère, on fouette les zoïles.

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