Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Vers 53 : | |||
Donc, pour cacher comme on put cette affaire. | |||
Vers 55 : | |||
Rusé matois, encor que Tourangeau. | |||
Vers 58 : | |||
Gens délicats nomment l’ami du prince. | |||
Vers 60 : | |||
Les gens grossiers appellent maquereau. |
Voltaire, dans une lettre du 31 juillet 1755, au maréchal de Richelieu, se plaint des interpolations qu’on a fait subir à son poëme, entre autres de celle-ci :
Et qu’à la ville, et surtout en province, | |||
Les Richelieux ont nommé maquereau. |
Je n’ai vu aucune édition, aucun manuscrit qui contint ce dernier vers[1] (R.)
Vers 76. — On lit dans l’édition de 1756 :
Et du genou, du genou la pressait. |
Et dans un manuscrit :
Et du genou le genou lui pressait.(R.) |
Vers 82 : | |||
De cent héros qu’amour avait domptés, | |||
* Et qui pour plaire à de tendres beautés | |||
Avaient quitté les faveurs de la gloire.(R.) | |||
Vers 87 : | |||
La belle Agnès, modeste et retenue.(R.) | |||
Vers 104 : | |||
Moment charmant de joie et de tendresse. | |||
Vers 115 : | |||
Leur boutonnet est de couleur de rose. | |||
Téton charmant ! qui jamais ne repose…(R.) | |||
Vers 118 : | |||
L’œil à vous voir, la bouche à vous sucer.(R.) |
- ↑ J’ai aussi vainement cherché, dans les éditions subreptices et les manuscrits, les vers suivants, dont il est question dans la même lettre et dans celle à Thieriot, du 10 septembre suivant. Je les place ici par occasion, et parce que rien ne m’indique à quel chant du poëme ils pouvaient appartenir.
...............
Qui, des Valois rompant la destinée,
À la gard’Diou laisse aller son armée,
Chasse le jour, le soir est en festin,
Toute la nuit fait encor pire train ;
Car saint Louis, là-haut, ce bon apôtre,
À ses Bourbons en pardonne bien d’autre.(R.)