me accoutumé à ſaluer ſes chevaux, lorſqu’il les va voir dans ſon écurie, & qui ne met point de différence entre les facultés de l’eſprit humain & l’adreſſe d’un chien de chaſſe[1].
Auroit-on beſoin d’obſerver que la comparaiſon dont ſe ſert M. D. V. n’eſt pas moins fauſſe qu’injurieuſe à l’humanité.
Un Gouvernement deſpotique ou arbitraire laiſſe aux ſujets la liberté de jouir de quelques avantages qui leur ſont propres ; l’Hiſtoire de l’Empire Turc en offre la preuve.
III.
Un peuple eſt ainſi ſubjugué, ou par un compatriote habile qui a profité de ſon imbécillité & de ſes diviſions ; ou par un voleur appellé Conquérant, qui eſt venu avec d’autres voleurs s’emparer de ſes terres, qui a tué ceux qui ont réſiſté & qui a fait ſes eſclaves des lâches auxquels il a laiſſé la vie.
III.
Quelques Peuples ont été ſubjugués par des Deſpotes à la faveur de leur imbécillité & de leurs diviſions, mais l’établiſſement primitif de l’Etat Monarchique que l’Auteur tache de rendre odieux, n’annonce rien de ſemblable. L’on inſiſteroit inutilement ſur le beſoin d’une autorité légitime, eſſentielle à la tranquillité des hommes. C’eſt une vérité très-connue. Diſons
- ↑ Dict. Phil. Art. Ame,