Page:Volterra - Henri Poincaré l'oeuvre scientifique, l'oeuvre philosophique, 1914.djvu/29

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écoutée dans les siècles futurs et que sa renommée s’y prolongera. Il a traité un si grand nombre de questions que beaucoup développeront ce qu’il a commencé. Ses œuvres seront étudiées à fond et beaucoup les creuseront. Elles seront une mine très précieuse pour les savants qui viendront. On pourra en calculer à ce moment la richesse.



Les réflexions précédentes me paraissent justifier le point de vue que j’ai adopté dans cette étude. On ne peut résumer d’une manière digne et sûre l’œuvre entière de Poincaré et donner un aperçu complet de son esprit et de son admirable activité. Je m’efforcerai donc d’évoquer un tout petit nombre de ses découvertes en cherchant à en tracer les lignes principales et à montrer leur place à l’époque où elles furent conçues.

On voudra bien m’excuser si je rappelle des faits connus, et si j’entre dans quelques détails élémentaires. Mais, ne pouvant être complet, je désire être clair, et je tâcherai de ne pas dire les choses d’une manière trop difficile à saisir.

J’espère que l’on comprendra le choix des