Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/144

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DE PARIS l’engager à s’accuser elle-même d’adultère, en déclarant que les trois enfans qu'elle avait eus durant son premier mariage étaient de M. Kotzebue, dont

la première femme vivait encore à la 

naissance de l’aîné. - Quelle horreur ! s’écrient à-la-fois toute les personnes qui environnaient le conteur et dont quelques-unes s’étaient levées pour mieux entendre. Or, jugez de la contenance que faisait M. Kotzebue pendant cette narration. Il pâlissait, rougissait, se mordait les lèvres, la langue, que sais-je, moi ? Enfin, je n’ai vu de ma vie une mystification plus complète et miéux méritée. Le jeune homme poursuit : L’autre raison qui força M. Kotzebue à déposer le môrtier de président fut la publication de son livre intitulé Bart au front d’airain, titre plus convenable à l’auteur qu’à l’ouvrage. Dans cette production sale et honteuse il rassemble plusieurs savans illustres de l’Allemagne dans un lieu de déhauche, les enivre, et les