Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/186

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178 LA GUERRE DE 1870. _ cavalerie, soutenue par deux bataillons bavarois, refoula ce détachement sur Dreux, jusque derrière l'Eure. Les bois s’étendant en avant du front de la 5** division de cavalerie étaient également remplis de détachements ennemis qu’on repoussa, sans peine, par Rambouillet sur Épernon. Au sud de Paris la situation était plus grave, en face de la 4* division de cavalerie faisant le service de reconnais- sance dans la direction de la Loire. Le 15° corps français, nouvellement formé et compre- nant trois divisions, s’était rassemblé autour d’0rléans; fort de 60 000 hommes, iloccupait toute la zone boisée sur la rive droite du fleuve. Afin de parer au danger qui menaçait dans cette direction les lignes d’investissement, on avait mis en marche, comme nous l’avons dit plus haut, le I" corps bavarois et de plus la 22** division (du XI° corps prussien), dès qu’ils devinrent disponibles a Sedan, sur Arpajon et Montlhéry; le 6 octobre on avait donné au gé- néral von der Tann le commandement supérieur de ces forces en lui subordonnant également la 2° division de ca- valerie. _ _ ' COMBAT D’ABTENAY . 10 octobre. —— L’ordre ayant été donné au général von der Tann de prendre l’offensive et de marcher sur Orléans, il s’était porté en avant_, le 9 octobre, sans rencontrer de résistance sérieuse, jusque vers Saint-Péravy et le 10 vers Artenay. La 4° division de cavalerie couvrait son flanc droit, la 2° resta postée à Pithiviers où se massaient des troupes ennemies en grand nombre.