Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/187

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COMBAT D’0RLEANS. 119 Mais ce jour-là même le général de La Motterouge s’était mis en marche avec le 15° corps sur Artenay en faisant occuper par des gardes mobiles la forêt qui se trouvait sur ses derrières, et de la sorte les deux avant—gardes se rencontrèrent au no1·d de la localité, que de part et d’autre on voulait atteindre. Tandis que les chevau-légers bavarois, sur la droite, imettaient en fuite et poursuivaient la cavalerie française, l’infanterie se déployait près de Dambron à cheval sur la route. La 22* division, Ilanquée à droite et à gauche par les divisions de cavalerie, se porta sur Dambron. Le feu des batteries bavaroises avait contraint les Fran- cais a prendre la direction d’Artenay, ou ils avaient pré- paré une ligne de résistance. Attaques de front et mena- cés par les masses de cavalerie, ils abandonnaient leur camp de tentes à 2 heures pour commencer une retraite qui dégénéra bientot en débandade. La cavalerie leur prit 4 pièces de campagne et plus de 250 prisonniers. A Croix- Briquet, 600 des leurs, qui venaient d’y arriver, se rendi- rent à l'infanterie bavaroise qui les y avait suivis. , — Les troupes allemandes avaient dû fournir, avant d’en venir aux mains, 1me marche fort longue'; aussi le général . von der Tann leur flt·il faire halte près d’Artenay, l’avant- garde seule fut portée à Chevilly pour continuer, le lende- - main seulement, la marche sur Orléans. · COMBAT D’0BLÉANS 11 octobre. —· Le ll octobre, la 22° division, dont l’effectif a ce moment-là n’était que de 6000 hommes, prit la droite de la subdivision d’armée qui se portait en avant