Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

MARCHE DE LA PREMIÈRE ARMÉE. 217 Mais les assiégés n’attendirent pas qu’on y procédàt. Après qu’on leu1· eut accordé une suspension d’armes, on signa, le S novembre, une capitulation en vertu de laquelle la garnison, à l’exception de la garde nationale sédentaire, était prisonnière de guerre. Les officiers furent relàchés sur parole, avec le droit de garder l’épée et d’emporter les objets qui étaient leur propriété personnelle; la capitula- tion contenait en outre une clause d‘après laquelle le maté- riel de guerre existant ferait retour à la France lors de la signature de la paix. MARCHE DE LA PREMIERE ET DE LA DEUXIEME ARMEE JUSQU`AU 15 NOVEMBRE La première armée avait été, après coup, chargée de faire en outre le siège de Mézières. La 1*** division d’infanterie · marcha contre cette place. La 3** brigade, prenant les de- vants et se servant du chemin de fer, vint, le 15 novembre, investir la petite place de la Fère 2 le reste du l" corps attei- gnit ce jour-la Rethel, le VIII" Reims, et la 3° division de cavalerie, s’avançant entre les deux, arriva à Tagnon. Le Vlle corps n’était pas encore disponible; il lui fallait gar- der les prisonniers et procéder it Yinvestissement de Thion- ville et de Montmédy. Quant aux corps de la deuxième armée, le lX° avait atteint Troyes, dès le 10, avec la 1'° division de cavalerie, le lll° Vendeuvre, le X° Neufchâteau et Chaumont. On occupa solidement ces localités ainsi que Bologne, comme points de jonction de plusieurs lignes ferrées. La ligne de Blesme, qui avait été détruite, fut remise en état pour ouvrir de la sorte une nouvelle ligne de communication. L’armée